Coran et Sunna : Quelles différences ?

Les sunnites croient et se conforment au CORAN, Livre de Dieu par excellence. Le Coran est la Parole du Très Haut qui s’est révélée au 7ème siècle de l’ère Chrétienne. Muhammad (sws) eu la lourde charge de transmettre le Message par l’entremise de l’Archange Gabriel.  Al Kitab (l’autre nom du Livre) confirme et reconnaît les Messages des communautés précédentes (juive et chrétienne). Le Coran est destiné à la compréhension de toute l’humanité. Les sunnites considèrent que Le Coran seul ne peut être bien compris. Les Musulmans ont donc besoin, pour l’éclairer, de la Sunna, qui est la tradition prophétique, la seconde source d’information du Coran et de la législation Islamique ou (Fiqh). Les jurisconsultes sont d’accords unanimement pour que la SUNNA prophétique soit une source de la Loi musulmane au côté du CORAN.

 

Dans un premier temps, je vais donner la définition du Coran, dans un deuxième temps, expliquer la SUNNA et enfin pour illustrer mon exposé, je vous invite à lire quelques exemples qui montreront comment la Sunna et plus précisément les Hadith « dits du prophète » vont éclairer certains passages ou versets du texte coranique.

I          CORAN

Étymologie : QOR’AN, littéralement « récitation », sa racine est Qara’a : « réciter à haute voix », son nom verbal qur’ân qui est dérivé de qara’a qui signifie aussi, « proclamer », ou encore « lire ». Les tous premiers versets révélés au prophète de l’islam se trouvent dans la sourate al-alaq. Le verbe qara’a à l’impératif est un appel aux humains, à l’écoute de la parole divine,  mais aussi à la lecture : « bismi Allah… iqra’ bismi rabbika al-ladhî khalaqa/khalaqa l-insâna min ‘alaq » « Lis (Récite, Proclame) ! Au nom de ton Seigneur qui créa/créa l’homme d’une adhérence » (Sorate 96 : 1 à 6). Le Coran appelle à l’intellect humain pour s’imprégner de la Parole divine. Tout au long de la révélation, la voix et le souffle ont toujours eu privilège sur la lecture. Aujourd’hui encore la récitation du Coran est la plus psalmodiée au monde.

« Psalmodie le Coran distinctement »(S. 73 : V4 et S.25:32). « C’est ainsi ! (Sous-entendu qu’il est descendu par fragments successifs) pour le fixer dans ton cœur ; et (dans ce but aussi), Nous en espaçons la diction ».  Le coran est révélé par fragment selon les situations de l’homme (Asbab al Nuzul) et doit être articulé avec une lenteur solennelle.

LA MUTATION DES MUSULMANS

C’est vers un peuple réfractaire, les Koraïches, dans la péninsule arabique, attaché fermement à leurs dieux (pluriels), que le Coran va apporter une Parole en « langue arabe claire ». Dans l’ancien testament de la bible de Jérusalem, j’ai trouvé un passage qui illustre comment Dieu a parlé aux arabes. Isaie prophétise à propos de ce peuple :

« …Car c’est préceptes sur préceptes,  préceptes sur précepte, règle sur règle, règle sur règle, un peu par ici, un peu par là. Hé bien ! C’est par des hommes aux lèvres balbutiantes et au langage barbare que l’Eternel parlera à ce peuple… » Isaia, chap. 28 n°10 et 11

Le Coran fut complet à la mort du prophète en 632. La révélation a duré 23 ans. Les compagnons du prophète étaient témoins du cheminement du message venant d’Allah. C’est le fondement même de la mémorisation dans les cœurs des nouveaux convertis, de plus en plus nombreux, qui aujourd’hui reste immuable. Mohammed (sws) de son vivant, n’a pas établi la conception unique d’un livre. Selon la tradition, il aurait donné un ordre qui n’est pas l’ordre chronologique descendu durant 23 années. C’est le 3ème khalif Othman qui finalisera la Vulgate par des copies existantes en 656. Le prophète avec le Coran garantissent que les « récitations » proviennent au même titre que la Torah juive (les 5 premiers livres de la bible), les Psaumes de David et l’Évangile Chrétien (Injil), d’une tablette soigneusement conservée au ciel.

En plus de la liturgie, le Coran apportera une mutation profonde à tous ceux qui ont adhéré au message.  Régis Blachère appelait le « fait coranique », les transformations sociales et politiques qui ont suivi la prédication de Mohammed. Il écrit « Durant trois siècles, les révélations transmises par Muhammed ont déclenché et entretenu des bouleversements politiques et sociaux, des évolutions intellectuelles et morales, des spéculations scientifiques et religieuses que par commodité on nommera le “fait coranique” » (Le Coran, Paris, P.U.F., coll. « Que sais-je ? ». 5e édition. 1977. p, 63).

II         LA SUNNA

Étymologique : méthode ou Chemin Shir’a. Elle a pris un autre sens, après la mort du prophète (sws). La sunna, c’est la biographie du prophète et  » la voie du guide ». Tradition orthodoxe, tirée du comportement du Prophète tel que l’enregistraient les Hadith. Fondement de la jurisprudence et de la juste conduite du musulman. Elle devient conventionnel, technique ou juridique, post-prophétique. Le Coran et la Sunna constituent jusqu’à nos jours, à eux deux, la loi islamique ou Shari’a (code normatif ou système légal de toutes les actions humaines, tiré du fiqh, fixant la conduite souhaitable pour un musulman, particulièrement sur les questions de statut personnel (mariage, divorce, héritage…).
Ce fait est basé sur plusieurs versets du Coran. Ce qui légitime, selon les savants, la Sunna « inspirée » aux côtés du Coran. Dieu dit : « Vous qui croyez, obéissez à Dieu, obéissez à l’envoyé et aux responsables d’entre vous. Si vous êtes en désaccord grave sur une affaire, déférez-la à Dieu et à l’envoyé, pour autant que vous croyiez en Dieu et au jour dernier… » Sorate IV an Nissa (les femmes) verset 59

«… Et nous avons fait vers vous descendre le Rappel pour que tu explicites aux humains ce qui à plusieurs reprises était vers eux descendu : Nous les engagions ainsi à Réflechir ». sorate XVI, Al Nahl (les abeilles) verset 44.

Elle concerne donc les paroles, les actes, l’acquiescement ou la pratique coutumière du Prophète Mohammed.

III       LES CATEGORIES DE LA SUNNA

Elle se compose donc en 3 catégories normatives :

1)   La sunna orale ou Qawliya :

Il s’agit de tous les dires de Mohammed, qu’on appelle les Hadith que le prophète à exprimé en différents lieux et sur une multitude de situations précises. Ex. : « pas de nuisance et pas de malfaisance »

La sunna Qawliya prend aussi en compte les paroles des compagnons du prophète, en lui conférant  la teneur de sunna. Ex : « Le prophète nous a interdit de… »

2)   La sunna de la pratique : ELLE EST TRES IMPORTANTE

Il s’agit de tous les actes que le prophète à accomplie en tant que musulman : les 5 piliers de l’Islam. C’est en effet la Sunna Fi’liya qui a fixé le nombre à 5, les prières quotidiennes, le nombre de rak’ats, l’explication de la zakat, pour qui et quelle quantité payer. Elle nous explique le comment du pèlerinage (Hajj).

Ex. : Muhammed a dit : « Priez comme vous me voyez priez ! » ; concernant le hajj, les compagnons ont dit : « Gabriel a fait le hajj, le prophète a suivi et les compagnons ont fait comme le prophète ».

3)   La sunna d’acquiescement ou TAQRIRIYA

Quand un musulman fait une action et que le prophète , n’a fait aucune remarque, cette action est considérée par son silence, comme une sunna du prophète. Elle est par conséquent une approbation du prophète. Où bien que l’acte s’est déroulé à son époque mais qu’il n’a pas jugé interdire ou changer. Ex. : deux compagnons avaient utilisé l’ablution sèche. L’un des deux, refit ses ablutions quand il se trouva à proximité. L’autre non. Le prophète a répondu à celui qui ne recommença pas ses ablutions : « tu as accomplis une sunna et ta prière reste valide» à l’autre compagnon, il lui dit : « tu as reçu deux fois la même récompense ».

La Sunna non normative :

1)   la Sunna JIBILLIYA ou coutumière. Elle n’est qu’informative. On la classe dans la nature humaine. On n’est pas obligé de suivre ces pratiques comme ce qu’a mangé le prophète, comment il s’est habillé… Certaines coutumes,  répandues à l’époque du Prophète, sont antéislamique et le législateur n’a pas jugé nécessaire de les changer, ex. : L’excision, pratiquée actuellement encore au Soudan, en Egypte et surtout en Afrique, fait référence dans le Hadith du Khitâan ou du Khifadh. L’opération n’est, bien évidemment, absolument pas obligatoire. Les Ulémas sont unanimes (Ijmaa)  pour affirmer que ces pratiques ne sont en rien islamiques.  En 1996 un décret fut promulgué interdisant l’excision « Cette coutume néfaste qui n’est ni musulmane ni égyptienne » Ce décret reçu l’approbation du Sheikh d’Al Azhar, Mohamed Sayed Tantaoui.

2) La Sunna d’abandon ou Tarkiyya : elle impose d’abandonner l’interdit

3) Khossosiya :

Il y a aussi des pratiques que Seul le prophète a accompli comme le jeûne, jour et nuit. Le prophète sws, dit : « Je jeûne jour et nuit car Dieu m’abreuve et me nourrit mais vous ne faîte pas comme moi » ; certains actes cultuels appartenant au prophète seul.

Elle peut par conséquent, affirmer les jugements du Coran :

« Les biens d’un musulman sont interdits, si ce n’est qu’avec son consentement formel. » Ce hadith confirme les paroles d’Allah :

« Ô les croyants ! Que les uns d’entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. » (Sourate 4, An Nissa,verset 29

Elle détaille les jugements cités globalement par la parole divine :

La sunna légifère un jugement dont le Coran ne parlerait pas.

Enfin, Elle peut interpréter les versets. Pour illustrer cette dernière partie, la plus importante, dans le cas de l’interprétation du verset 34 de la Sorate IV : On traduit généralement « les hommes ont autorité sur les femmes à raison de ce que Dieu les avantage sur elles, et il incombe de ce fait de faire dépenses sur leurs bien. Réciproquement, les bonnes épouses sont dévotieuses et gardent dans l’absence ce que Dieu sauvegarde. Celles de qui vous craignez l’insoumission, faites-leur la morale, désertez leur couche, battez-les. Mais une fois ramenée à l’obéissance, ne leur cherchez pas prétexte. Dieu est Auguste et grand ». C’est un glissement de sens que de traduire Qawamun par « autorité » qui a ici un sens plus large. Il se traduit plus justement comme « assumer » ou « subvenir au besoin de » sous-entendu : « la protection, les besoins des femmes ».

En ce qui concerne Fadhribuhuna, « battre », certains exégètes l’ont traduit de l’arabe originel qui signifie : afficher votre différent, ayez une attitude ferme » en vue d’une médiation par exemple avant d’en arriver au divorce. Cela se confirme par le verset suivant : « Si vous craignez la division entre époux, commettez un arbitre de la famille, un arbitre de celle de l’épouse. S’ils veulent un raccommodement, Dieu les y fasse réussir. Dieu est Connaissant, Informé ».

Malheureusement par une lecture plus littérale du verset, d’autres exégèses disent : « Le mari peut être amené dans les cas les plus extrêmes et les plus graves, à donner une tape (en dehors du visage) sans faire de mal pour lui signifier sa colère. (Abderrahman Elyoussouf, Prof. De religion).

Hadith s’approchant de cette interprétation :

D’après Ibn Abbas qui fut interrogé pour le sens de « IDRUBUHUNNA » (frappez-les), il répondit : « Bi essiwâki wa nahwih » avec le Siwak (petit bâton qui a la taille d’un stylo) et ce qui est du même genre. C’est l’impact même du geste et non la force de celui-ci.

Ces savants disent que si le coup donné laisse la moindre trace, le talion s’impose.

Quoi qu’il en soit, la pratique de battre sa femme était une coutume de la Mecque.
Elle fut interdite après l’Hégire à Médine, ce qui provoqua de graves troubles sociaux à la veille de la bataille d’Ohod. Le temps n’était pas aux troubles. Ce verset ci-dessus interdit cette pratique. Les savants se basent sur un hadith du prophète : « Le meilleur d’entre vous, ne frappe pas sa femme. »

CONCLUSION :

Je dirais qu’à l’état actuel des choses, un Sunnite est contraint de suivre la Sunna. Seule outil nécessaire pour approcher le Coran à sa compréhension quant à la pratique de l’Islam. Y déroger serait perçu comme une infidélité à la communauté musulmane. Aussi, certains passages restent néanmoins ambigus, quand on essaye de l’affronter à la lumière de notre civilisation occidentale. Il est donc de notre responsabilité si nous souhaitons exercer l’Ijtihad, (effort d’interprétation) « dans la voie de Dieu », d’avoir une connaissance solide en sciences islamiques, seul rempart à l‘obscurantisme. Seul moyen de contrer nombre d’interprétations abusives qui forcent une lecture littérale du texte coranique et qui fait préjudice à toute la communauté musulmane. Je finirai par citer ce que le prophète Mohammed a énoncé : « Ce qui est bon pour tous les musulmans est bon également pour Allah, et ma communauté ne tombera jamais d’accord sur une erreur ». Et conclure sur un verset du Coran (venant tout de suite après hayt al Kursi, le verset du Trône) : « Point de contrainte en matière de religion : droiture est désormais bien distincte d’insanité ». Wa Allahou A’lam.

Marika El Haki

VERITABLE TSUNAMI A France INTER

C’est un véritable tsunami qui se dessine à France Inter. La voyouterie de Sarkozy déteint partout ! Cette maladie de la censure se propage comme une traînée épidémique dans tous les médias : des journalistes, des humoristes, des chroniqueurs, des journaux entiers sont mis au tapis ou virés à la moindre liberté d’expression.

C’est dire à quel point les valeurs de la République sont transformées par des soudoiements de députés comme dans l’affaire Douillet/Joly ou d’une Garde des sceaux qui abaisse l’âge minimum de l’incarcération à 12 ans. La particularité de ce gouvernement c’est le choix de la proie idéale pour faire le sale boulot. Rachida Dati ne pourra pas être taxée de raciste en remplissant les prisons de maghrébins et de noirs pour faire passer ses réformes (et s’entendre dire, après coup, par Zemmour, que c’est intrinsèquement lié aux ethnies arabes et noirs). Dans ce gouvernement, se trouve des types genre médecin sans frontière, transformé en bourreau de l’ingérence humanitaire et en pro-israéliens, des socialistes (DSK) en représentant du capitalisme et de la gouvernance mondiale de la finance, des Ministres tels celui du Travail et de la Solidarité, en personnage controversé par des conflits d’intérêts à n’en plus finir -dorénavant traditionnels dans notre belle démocratie- finissent par montrer au monde que notre gouvernement magouille avec les plus riches fortunes du pays (Béttancourt, Boloré, etc.).

On voit à quel point, la liberté d’expression des humoristes est bafouée avec les licenciements de Didier Porte et de Stéphane Guillon par Jean-Luc Hees. Leurs chroniques ne plaisent pas du haut de la monarchie. Il est évident que ces licenciements ont été commandités par le chef -Ô suprême- de Nôtre République. Pour preuve j’en reviens à la nomination de Jean-Luc Hees au poste de président de Radio France en mai 2009 par le conseil des Ministres. Sa nomination constituait la première application de la loi organique du 5 mars 2009, qui donne le plein pouvoir à l’Etat pour nommer les présidents de l’audiovisuel publique. Cela perpétue les nombreuses réformes pour restreindre toutes les libertés encore possibles avant lui. On comprend mieux pourquoi Jean-Luc Hees appelle Philippe Val à le rejoindre à France Inter au poste de Directeur de cette même radio.

Laissez-moi maintenant vous parler de Philippe Val qui répond à l’appel de Jean-Luc Hees au lendemain du procès des Caricatures de Muhammad par Charlie Hebdo. On le dit « couché sur la liste des ralliés à Sarkozy ». Pour quelqu’un qui défend la liberté d’expression, ses prises de positions islamophobes, pro-israélienne, faisant fi de l’oppression palestinienne en soutenant, par sa vindicative habituelle, les États Unis et Israël le rendant en cela complices de leurs exactions en territoires occupés. C’est encore lui qui a dit, un beau jour de 1998, que BHL est « l’Aimé Jacquet de la philosophie» (sic). C’est plutôt lui qui est à la merci de JL Hees, « le Domenech de l’équipe de France [Inter] ». Selon les dires de François Morel, « il n’en est pas loin ».

Oh, mais Val est bien le candidat rêvé à ce poste, sa principale compétence est de faire le ménage dans une des rares radios à pouvoir encore s’exprimer librement. En effet, la censure qu’il a incarnée longtemps à Charlie Hebdo, lui vaut la réputation , par ses pairs, de dictateur. Val a à son palmarès licencié bon nombre de ses salariés comme François Camé, Anne Kerloch, Philippe Corcuff, Olivier Cyran, Lefred-Thouron, Mona Cholet…

Mais surtout le plus cocasse de ses licenciements, c’est celui de Siné. L’affaire révèlera que derrière les motifs avancés par Philippe Val se cachait l’affaire Clearstream. En fait Philippe Val l’accusait d’avoir tenu des propos antisémites sur Jean Sarkozy, en juillet 2008. Mais en réalité, c’est la volonté de notre -Ô vénéré- Président de la République française, par l’entremise de l’Archange déchue, Philippe Val, de taire l’affaire Clearstream. Selon les affirmations de Siné, ce fut « un prétexte pour le licencier en raison de leur désaccord concernant Denis Robert et Clearstream » (l’avocat de Charlie Hebdo, c’est l’avocat de Clearstream).

Philippe Val a publié dans le n° 714 de Charlie Hebdo une pétition pour le droit au blasphème, signée entre autres par Bernard-Henri Lévy, Salman Rushdie et Taslima Nasreen (alors pourquoi censure-t-il les libertés « blasphématoires » sur la République, n’est-on pas en laïcité ?). Ah j’oubliais dans la liste très longue des prises de position peu orthodoxes de ce Val-nu-pieds, il est farouchement opposé à l’Internet : il a fait fermer le site d’un particulier qui faisait un résumé hebdomadaire des éditions de Charlie Hebdo et a, encore dans sa ligne de conduite totalitaire, longtemps refusé que Charlie Hebdo utilise le site Web pour communiquer.

La France est tombée sur la tête ! Elle marche à contre-courant, elle favorise dorénavant la précarité, la pauvreté, le nettoyage de la racaille dans les banlieues, les arrêtés anti-mendicité et les répulsifs anti-SDF (Argenteuil), le limogeage des pourfendeurs des valeurs éthiques, déontologiques inhérentes aux divers organes de la République.

C’est le pouvoir de la rupture, farouchement opposé au vivre-ensemble du pacte social. L’exacerbation à outrance envers les musulmans : ils sont vus maintenant comme incompatibles avec les valeurs de la République.

La désillusion des clivages politiques à un moment où la crise économique est en déflagration. La dégradation du niveau de vie de la majorité de la population et l’avènement de la politique Sarkoziste (le Président de la rupture) accentue les aberrations. Tel un Alain Soral entrant dans le parti du FN et tels électeurs qui ne voient plus de différence entre une gestion de gauche et de droite. Symptôme de désaveu envers la classe politique détruisant le rôle démocratique d’opposition.

Qu’on se le dise ! A la moindre incartade des médias où des personnages politiques à la botte esclavagiste de Sarkozy, n’a plus qu’à tirer un trait à sa participation au monde des idées. Nicolas Sarkozy, en bon diable, arrive à faire graviter autour de lui tous les organes des pouvoirs. Et cet état de fait ne laisse que peu de mouvements aux bâillonnés des médias.

Révoltez-vous ! Citoyens.

Marika El Haki

DOMENECH REFUSE DE SALUER L’ENTRAINEUR BRESILIEN

LA VERITE SUR SON REFUS

« Il n’est pas aimé en France et je pense qu’il y a suffisamment de raisons pour cela »

Ces déclarations proviennent de l’entraîneur de l’Afrique du Sud, Carlos Alberto Parreira, consterné par le refus de Raymond Domenech de lui serrer la main.

Dans le ridicule, on ne peut faire mieux ! Domenech finit en beauté ou « s’en va comme un prince » du Mondial 2010 en refusant de saluer l’entraîneur de l’équipe gagnante (sic!). Si l’équipe de France a perdu c’est à cause de lui et lui seul. On est loin du caractère de bonté d’Aimé Jacquet, homme simple, il réussit le défit inespéré de propulser l’équipe « black, blanc, beur » au plus haut de toute sa carrière (je me souvient encore, j’avais participé à la production « les bleus dans les yeux » quand j’étais au Studio Canal+) personne n’y croyait.

Depuis Domenech, l’équipe va de défaite en défaite. Rappelez-vous le Mondiale 2006, l’équipe perd la coupe du Monde par un coup de tête de Zidane sur le thorax de Materazzi, Domenech était l’entraîneur. Y’a comme un malaise depuis qu’il est à la tête de l’équipe de France. Dans ce Mondial, par exemple, pour ne parler que de celui là, on a eu affaire à des joueurs qui refusent de s’entraîner, à des insultes et doigt d’honneur… Soit il canalise mal son équipe, soit il porte la chkoumoun, soit il est très mauvais coach. Dans tous les cas son éviction aurait dû être de mise avant l’éviction d’Anelka ! Comme si la France n’avait pas été assez ridiculisée par une équipe de joueurs qu’on a traité de tous les noms « immatures »,  » pourris » « mauvais » et je passe la presse sur-médiatisée au sujet des « passes » que se payaient certains joueurs à coup de sommes faramineuses pour les beaux seins d’une P*** (interdit au – de 16 ans). Les Footballers sont passés de l’espoir de toute une jeunesse à des joueurs prévaricateurs !

L’équipe de France sort battue et dépitée, s’en est fini du Mondial. Ne reste que l’amertume pour ces millions de Français qui reviennent brutalement à leur dure réalité que le Mondial pouvait faire oublier pour un temps. Domenech et son orgueil resteront la risée du monde après son ultime geste pitoyable relégué par tous les médias du monde et que je traduit ici, pour vous, ce qu’en dit la presse brésilienne recueillant les déclarations de l’entraîneur de l’équipe vainqueur, celui justement ignoré par Domenech :

« 

Tout d’abord, Parreira arrive avec le bras tendu et main ouverte. Domenech fait mine de s’éloigner. Le Brésilien retient le Français par l’épaule et l’attire vers lui (voir photos). Domenech commence alors à faire des gestes avec sa main. Le dialogue entre eux est impossible.

« Je l’ai salué pour lui rendre hommage par gentillesse et correction, nous travaillons dans le football, nous sommes sous pression et je savais qu’il ne sera plus l’entraîneur français. Mais il a refusé. Il a dit quelque chose, mais je ne comprenait pas. Il parle d’une manière très imparfaite en anglais. Il a dit que j’aurais offensé son équipe. Mais je ne me souviens de rien, je n’ai jamais parlé de l’équipe de France en des termes agressifs bien au contraire, j’ai toujours parler d’eux d’une façon louable » explique le Brésilien, surpris par la réaction de Domenech. Parreira ajoute : c’est après dans les vestiaires qu’un assistant son, une personne beaucoup plus polie et douce, m’a expliqué que, avant la Coupe du Monde, lors de la sélection française, je lui aurais dit que la France ne mérite pas d’être dans le Mondial. Mais je ne me souviens pas avoir dit ça ». L’entraîneur brésilien conclue : « Ce fut une triste réalité. Il n’est pas aimé en France et je pense qu’il y a suffisamment de raisons pour cela »

Marika El Haki

Traduction du portugais des propos recueillis par le  journal brésilien en ligne,  uol.com.br :

http://copadomundo.uol.com.br/2010/ultimas-noticias/2010/06/22/domenech-se-recusa-a-cumprimentar-parreira-apos-a-partida.jhtm